TRIBUNE LIBRE : ANNIVERSAIRE DE PIERRE AKENDÉNGUÉ . par Marcel DJABIOH
JOYEUX ANNIVERSAIRE À MON TRÈS CHER AÎNÉ PIERRE AKENDÉNGUÉ
par Marcel DJABIOH
petit frère et compagnon de voyage
Très cher Grand frère et homolo,
En ce jour spécial, anniversaire de ta naissance, je ne peux m’empêcher de te dire à haute voix que tu es le meilleur ami, que dis-je ? Le meilleur des grands frères, que la providence a pu placer sur mon chemin.
Tu as toujours été une source d’inspiration et surtout de joie pour moi et pour tout ceux qui t’ont approché et écouté.
Figure-toi grand frère, que je me suis amusé à vouloir compter le nombre de saisons sèches par toi consacrées à célébrer notre mère Afrique, à appeler ses fils et filles à la grande l’Unité Africaine combien chère aux grands noms de l’histoire de notre continent.
Je me suis rendu compte que cela fait plus d’un demi siècle que traversant les frontières, les polyphonies harmonieuses qui habillent ta voix perçante mais inaudible se sont heurtées à l’orgueil de ces sous préfets de l’occident qui oublient que « le ventre est notre premier ennemi.
De « ntché ngani » à « Africa Obota », de « Soweto » à « Oreyi », du « Trottoir d’en face » à « Bonne modernité » en passant par « Awana w’Africa », « Ma forêts », « Carrefour Rio », « Double distance », « l’UA » et « Sans oublier les oubliés », que de cris !!!
À toi Prophète méconnu et méprisé par les tiens mais dont l’œuvre immense est désormais inscrite au patrimoine mondial, je tiens à t’exprimer mon très cher grand frère et homolo, toute ma reconnaissance pour tant de choses apprises à tes côtés, de la création de l’« AGAMI » au « carrefour des Arts », de la réalisation de « Lambaréna » au parcours des villages de notre cher Gabon à la recherche du trait d’union aux diverses bataille menées pour les droits des acteurs culturels et la valorisation de notre culture etc.
Ce soir, je voudrais surtout te remercier cher grand frère, d’avoir fait de moi, un des compagnons ayant partagé plus d’une trentaine de tes soixante-dix-sept (77) saisons sèches de voyage. De tout ce temps, je crois avoir le plus ri et gardé le sourire en ta compagnie qu’à d’autres moments.
Salut à toi transmetteur de la bonne humeur ; salut à toi combattant acharné de la liberté et de l’Unité des enfants de mère Africa.
À toi mon frère de tous les instants, je dis « JOYEUX ANNIVERSAIRE » et que Ré-Nyambiè t’accorde encore de nombreuses années dans cette lutte de « libération de la liberté ».
Ton petit frère et compagnon de voyage
Marcel DJABIOH