la vice-présidente du Syndicat des Enseignants Chercheurs (SNEC) vient de fixer l’opinion sur la position des Enseignants du gabon à quelques jours du début des cours .
Niet!
Le snec dit niet a l’effectivité d’une rentrée scolaire dans l’état actuel des choses
Voici la bonne doc.
Mme Nathalie Sima-Eyi a fait le point de la situation ce mercredi 28 octobre 2020 sur la Phase 2 d’allègement des mesures restrictives liées à la pandémie de la Covid-19 et sur le fonctionnement des universités et grandes écoles.
Niet!
Au nom d’une priorité de santé publique à géométrie variable, la Vice-présidente du SNEC affirme que « le gouvernement expose les enseignants-chercheurs à une contamination de masse .
La vice vice-présidente du snec évoque une violation allègrement des dispositions de l’Arrêté n°55/MEFPTFPDS du 30 avril 2020 qui oblige l’administration à mettre à disposition les gels hydro-alcooliques, les thermo-flashs et les masques à l’entrée des salles de classes, et à faire respecter la distanciation physique.»Aussi, en l’état actuel des infrastructures dans les universités et grandes écoles et compte tenu du contexte sanitaire et des réticences du Ministre de l’Enseignement supérieur à fournir le matériel de protection contre la prolifération de la Covid-19 exigé par l’Arrêté n°55/MEFPTFPDS.
le SNEC recommande la prudence en évoquant le danger que cette rentrée scolaire présente.
Le snec pense quil est impossible de poursuivre sereinement les activités pédagogiques dans le contexte actuel, car les vies humaines sont en jeu.
Niet!
Par ailleurs, dans le cadre du fonctionnement des établissements, le SNEC déplore le non-respect de la norme requise pour la validation d’un semestre.
La validité dun semestre passe par l’observation et la validation de 13 semaines de cours et 3 semaines d’examen.
pour sauver l’année académique, les responsables d’établissement se limitent en moyenne à 4 ou 5 semaines de cours, au mépris de la qualité des enseignements, sans se soucier de l’impact d’un tel dysfonctionnement sur la formation des étudiants.
Au lieu de se préoccuper à sauver les années, au détriment de la qualité de la formation des étudiants, le SNEC propose au gouvernement de réfléchir sérieusement sur la proposition de marquer une pause en décrétant une année blanche.
le SNEC conditionne encore une reprise sereine des cours à la résolution préalable des points suivants :
- Le paiement intégral de toutes les vacations dues ; La régularisation de toutes les situations administratives par la mise en place d’un terminal à la solde
- Le paiement des rappels solde
- L’arrimage complet de la pension retraite au nouveau système de rémunération.
- Le snec boude l’affaire la!
Ca s’annonce kinda.