PLAGIAT ET FAUX DANS L’INDUSTRIE DE LA MUSIQUE GABONAISE

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Depuis plusieurs années, la nouvelle génération d’artistes qui font l’actualité au Gabon s’illustre négativement dans le vole et le plagiat au grand plaisir d’un public gabonais qui semble en faire une culture.

Ces dernières années, plusieurs affaires de plagiat de musique ont défrayé la chronique musicale et démontrent toute l’importance pour l’auteur d’une œuvre musicale d’être bien conseillé quant à la protection de son œuvre en terre gabonaise.

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Il peut arriver que l’auteur d’une œuvre musicale se rende compte en écoutant la radio, en regardant un clip ou en assistant à un concert qu’un autre artiste a repris sans l’avertir l’une de ses compositions. Cette reprise peut alors cacher un acte de contrefaçon, appelé dans le jargon plagiat musical.

Le plagiat de musique est problématique en ce qu’il prive l’auteur initial de l’œuvre d’une source parfois substantielle de royalties. La contrefaçon est caractérisée à chaque fois qu’un artiste s’attribue personnellement les caractéristiques d’une création musicale qui est l’œuvre d’un autre. Il s’agit d’une appropriation dite intellectuelle.

Les éléments qui permettent de caractériser un acte de contrefaçon sont nombreux, et peuvent recouvrir le titre, la chanson, le morceau, la mélodie, le rythme, les accords ou encore les paroles et les citations.

Sommes-nous encore dans les principes sacrés de la création et de l’émulation des jeunes talents ou dans une nouvelle tendance de faux et usage du faux dans la sphère musicale ?

Toutes les sonorités du moment sont des reprises des chansons célèbres dans le Nigeria et le ghana et nos artistes ont décidé de vivre dans le raccourci artistique qui consiste a faire du copier coller.

La question est de savoir où va la musique gabonaise à ce rythme?

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