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Gabon–Le Général Oligui Nguema déshabille Touadéra et Déby

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Lors de son rallye meeting avec les différents composants de la société gabonaise, le Général à la tête des militaires qui ont balayé le régime cinquantenaire des Bongo, face à la presse nationale et internationale, a dénoncé la politique de « deux poids deux mesures » adoptée par les Institutions communautaires africaines face aux coups d’Etat.

Sans langue de bois, le Général Brice Oligui Nguema est revenu sur la position de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) à l’égard du Gabon suite aux évènements qui ont mis fin au règne de la famille Bongo. Pour faire simple, il a fait cas des situations récentes du Tchad et de la Centrafrique qui sont également membres de la CEEAC.

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« On nous condamne sur la CEEAC (…) mais dans le même pays, lui, il est venu par coup d’Etat ! parce que je ne suis enfant de président ? Lui, il est enfant de président là-bas ? et qu’on l’accepte, on lui donne 2 ans ou 3 ans de transition ? Et ici au Gabon, on dit non ! », a laissé entendre le président du CTRI avant d’ajouter : « Il ne faut pas avoir un système qui n’est pas juste, où on condamne ici et je m’excuse au Tchad on ne condamne pas ». On ne peut être plus explicite sur l’illégalité du régime de Mahamat Idriss Déby, ayant pris la tête du Tchad sans aucune forme d’élection à la suite du décès de son père Idriss Déby.

Poursuivant son allocution, le Général Brice Oligui Nguema a encore déclaré : « Vous avez toujours en Afrique Centrale, un pays (…) on change un article, je peux me représenter encore une 3ème fois, c’est pas un coup d’Etat ?  (…) Tu es venu trouver un système à deux mandats, tu changes et tu veux ramener à n mandats » ; une allusion à peine voilée à la récente gymnastique constitutionnelle du président centrafricain Faustin-Archange Touadéra.

Face aux Hommes de médias, le « numéro 1 » gabonais n’a pas hésité à prévenir : « Je suis sûr qu’un jour, tôt ou tard, la même chose va se produire chez lui par ses militaires ». En tout cas, les « obsédés du pouvoir politique » sont avertis.

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