Où va le rap gabonais ?
Cette question mérite une bonne réponse au moment où le hip-hop gabonais semble se résumer désormais à la débauche, le chanvre, le sexe et la violence.
Nous sommes loin des années en or pendant lesquelles le rap était un instrument de lutte contre l’oppression, le racisme, les inégalités et l’impérialisme.
De nos jours, le rap plonge dans les bassesses et tout ce qui est vulgaire en entrainant toute une jeunesse dans le piège du pédantisme.
À tort où a raison les artistes de la nouvelle génération sont accusées de faire l’apologie du braquage et ses travers
Ses artistes aux habitudes peu commodes sont très écoutés dans le pays et particulièrement dans les bars et
« Le rapeur pourrait être un éducateur et non un vecteur de la perversion », c’est l’un des messages envoyé par l’opinion en direction de la communauté artistique du Gabon, dont, pour certains, les textes souffrent d’une pauvreté de « pensée », au point de contribuer à la « dégradation du niveau de moralité de notre jeunesse ».
Avec des passées parfois sombres, ils se reconvertissent dans la musique et font de leurs expériences de grand bandit un capital pour s’attirer du respect et de l’admiration.
les Ndoss contrôlent la scène et les bandits ont désormais le monopole de la chose
Les idoles des temps modernes ont des profils atypiques, anciens ou nouveaux, bandits, ex prisonniers, des braqueurs, criminels et toxicomane.
Il est clair qu’une chanson peut inciter des gens à commettre des choses inhumaines ». C’est le cas du titre Goudronnier de donzer j’allume mon speed de l’oiseau rare
Avec des textes qui parlent de dérives et autres, ils sont écoutés par la masse et c’est tout un pays qui a décidé de confier sa jeunesse aux bangandos
À l’époque, on chantait la bonne musique, maintenant tout ce qu’on chante, c’est n’importe quoi disent certains.
les ndoss ont pris le rap en otage et la nation rap est désormais une affaire de bangando