TRIBUNE LIBRE. par Jo Dioumy Moubassango
J’ai choisi de parler de la gravité de notre action collective
C’est humain d’avoir peur, de se confiner dans l’inaction et d’attendre que les autres règlent le problème pour sortir quand le pire sera derrière nous. J’ai une autre nouvelle : c’est également humain de se lever et d’affronter le problème, de magnifier notre action collective, de faire sa part du boulot et de se satisfaire d’avoir participé au combat de sa vie.
La peur doit être le moteur de notre engagement face à la crise du Covid’19. Chacun a le devoir de défendre la patrie comme le suggère notre hymne national. Je vois des hommes et des femmes de qualité, qui, quotidiennement se battent pour la survie de leurs familles. C’est exactement la même énergie qui est sollicitée aujourd’hui, la même discipline, pour contenir la propagation du coronavirus dans notre pays.
Armés du respect des mesures barrières nous faisons barrage à la pandémie, malgré les atermoiements des scientifiques quant au consensus autour d’un remède. Aujourd’hui, c’est la grandeur du peuple gabonais qui parlera, plus ce fameux « on va encore faire comment » car, on sait tous ce qu’il faut faire devant ce drame de l’humanité.
J’ai voulu pour conclure, te poser cette question : seras-tu du côté de ceux qui ont patiemment attendu à ne rien faire que la critique ou du côté des braves qui auront soutenu l’effort national en l’appuyant par la sensibilisation, le respect des gestes barrières et la détermination. On peut choisir d’avoir un destin familial : Naître, grandir, manger, aider les siens et mourir. On peut aussi choisir d’avoir un destin national : Naître, grandir, s’engager pour son pays et survivre. Voilà très chers camarades. #PDG2R #Motivation #Covid19
Jo Dioumy Moubassango