Tribune libre.

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( la bêtise insiste toujours)

Il coule de source que dans tous les pays au monde et depuis toujours, la diplomatie est du domaine régalien du chef de l’Etat. Il n’est même pas besoin de le dire pour le savoir.

Ça se sait de tous, y compris des esprits les moins disposés.

Ayant inventé une sorte de journalisme à la gabonaise, les grands percepteurs de ce noble métier, sous la volonté de satisfaire des vils desseins dont l’appétit n’est égal qu’à la profondeur des poubelles qu’ils font à longueur de journées veulent réinventer la roue !Mais que diantre veulent-ils ?

Surtout que beaucoup lui reconnaissent d’un bord à l’autre l’amour de la patrie et la passion du travail bien fait. Ce sont des défauts ?

Depuis des lustres, des journalistes à la langue bien pendante lorsqu’il faut recevoir des victuailles du maître à la solde de qui ils pondent leur boîte à insanités, leur venin qui finit toujours par mordre leur queue, en ont fait leur fonds de commerce.

À ce qu’il semble, plusieurs faisceaux d’informations évoquent que « Bilie-By-Nze est un bon client pour ouvrir les vannes de certaines caisses noires » qui alimentent la presse du lundi matin au Gabon.La peste ou la pègre, vu sous le prisme des commandes dont ils sont émetteurs, c’est pareil, a choisi deux sujets pour s’attaquer au ministre des Affaires Étrangères : la proposition de texte sur la création d’un fonds d’aide et d’assistance aux gabonais de l’étranger et le retrait de la candidature de Me Paulette Oyane.

Sur le premier point, le communiqué final du Conseil des ministres, au moment de sa lecture, en termes de projet de loi, dit exactement ce qui suit : « sur proposition du ministre, le Conseil des ministres a adopté le projet de loi portant création de… » Dit ainsi, où les zélateurs situent-ils le caractère protubérant de l’initiative du MAE sur ce projet de texte sur la création dudit Fonds ? Que nenni. Nada.

Il n’y a rien n’à se mettre sous la dent. Si ce n’est qu’à aliéner certains compatriotes.

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Deuxième fait, le retrait de la candidature de Me Paulette Oyane. Mais quelle personne peut croire que cette dame, aussi courageuse et tape à l’oeil comme elle sait si bien le faire, a pu se lever un bon matin et se présenter comme candidate au Conseil des Droits de l’Homme de l’Union africaine, sans que cette candidature n’ait été au préalable examinée puis présentée par son pays le Gabon ?

Cette candidature, avant son retrait, a bien été portée par le Gabon, à travers son ministre des affaires étrangères.Mais la bêtise humaine qui n’a de limites que dans le néant, pousse certains à creuser dans le vide.Juste une question.

La diplomatie étant le domaine réservé du Chef de l’État, le ministre des Affaires Etrangères peut-il prendre unilatéralement la décision de retirer la candidature de Me Oyane Ondo ?

Il est difficile de faire plus gros. La haine qui sert d’encre à certains n’a plus de limites et assurément ne sèche pas.D’ailleurs, la chose la plus étonnante est que Me Oyane elle-même s’est murée dans un silence qui interpelle. Elle qui a le pistolet verbal se tait.

Pourquoi cela ne convoque-t-il pas ceux qui pondent ces écrits ?Pour résumer, nous l’avons compris, aussi haut que sera capable de voler la mouette, celui qui n’en a pas les moyens, jaloux et haineux, à l’image de cette raclure médiatique, aura envie d’un chasseur pour assouvir son bas instinct…

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