TRANSPORT EN COMMUN : amplification du système de racket dans lbv
Face aux pertes occasionnées par le phénomène de racket dont sont régulièrement victimes les taximen, le président du Syndicat libre des transporteurs terrestres au Gabon (Syltteg) a décidé de taper du poing sur la table. En effet, Jean-Robert Menie a déposé au nom de tous les acteurs dudit secteur, une plainte le 29 mars dernier auprès du Commandant en chef de la gendarmerie nationale, Yves Barassouaga.
Dans sa plainte, le leader syndical a dénoncé « le racket que subissent quotidiennement les transporteurs poids lourds, exerçant dans la zone du Cap-Estérias ». Une situation incompréhensible tant les contrôles routiers avaient bel et bien été interdits par Yves Barassouaga, commandant en chef de la Gendarmerie nationale (Gena).
Pourtant, les limiers continuent de vider les caisses de ces transporteurs suburbains et urbains au niveau du Cap-Estérias. « Comprendre que dans la zone du Cap-Estérias, sur un itinéraire de moins de 20 km, on enregistre quatre check-points appartenant à une même brigade,et où les transporteurs devraient verser chacun 500 Fcfa par barrage ? », a martelé Jean-Robert Menie.
Une situation qui semble ne pas être un cas isolé, puisque dans la zone du quartier Cocotier dans le deuxième arrondissement de Libreville les hommes de Yves Barassouaga aurait mis en place ce que les transporteurs désignent comme « la tontine ». Ce malgré les injonctions du commandement en chef de ce corps.
Une énième interpellation après celle de 2020 qui avait conduit le numéro 1 de la Gendarmerie nationale à sonner le glas de ces actes blâmables qui avilissent la noblesse de leur uniforme. Si Yves Barassouaga fait montre de diligence dans le traitement de cette plainte, il va sans dire que des têtes vont tomber sur l’axe 1er campement-Cap-Estérias. Nous y reviendrons !