MORT D’UN GABONAIS EN RUSSIE : soupçon d’assassinat sur Ketch OBORO ?
L’homme est méchant , tous les jours qui passent, la cruauté persiste. Tu devais être un médecin dans tout juste un ans ; c’est difficile de voir autant de connaissances et de jeunesse partir dans la fleur de l’âge. Tu ne méritais pas ce sort, pourquoi ça mon Dieu ? Les autorités diplomatiques gabonaises en Russie n’ont pas un discours fiable, on se perd dans leur communiqué ! Nous voulons la vérité sur ton départ prématuré , nous voulons savoir auprès des autorités Russes ce qui est arrivé à Ketch OBORO ! En tant qu’étudiant gabonais à l’étranger, c’est vrai que je ne suis pas en Russie, mais je suis touché par ta disparition, regretté frère du Gabon.
Ce n’est pas parce que nous voyageons que nous n’avons plus de familles, ce n’est pas parce que nous allons dans vos pays que nous sommes des réfugiés , des apatrides ! Vous savez pourquoi nous allons chez – vous ? En Russie ou ailleurs.
C’est parce que nous croyons aux rencontres sincères, c’est parce que nous croyons à la fraternité, c’est parce que nous croyons à l’échange culturel, c’est parce que nous croyons à un monde où le savoir et la connaissance n’ont pas de frontières, nous croyons à la sincérité des relations humaines. Est-ce que Ketch OBORO a mal fait d’y croire en cela ? Je pensais que les préjugés , le racisme , et les autres maux qui nous rendent ennemis étaient d’un autre monde ? Au pays de Léon MBA , nous connaissons nos valeurs , c’est vrai que la modernité a apporté certaines bassesses que nous condamnons, mais nos valeurs d’humanité , d’amour , d’entraides , nous les cultiverons toujours. En Afrique , la solidarité est notre seconde nature , nous ne connaissons pas les SDF chez nous , il y’aura toujours un parent qui acceptera de t’ouvrir sa porte , c’est ça les Buntu ! Personne n’est xénophobe , je ne déteste pas les Russes mais à un moment donné respectons – nous ! Noir , Blanc , Jaunes , il y’a un cercueil pour tous ! Hélas nous nous détestons ! Ketch OBORO , brille dans le ciel.
par: MARCUS BOULINGUI SAMA .