fonds d’aide et d’assistance aux gabonais de l’étranger : annonce et perspectives d’Alain-Claude Bilie-By-Nzé.

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Depuis l’annonce, dans la presse et les réseaux sociaux, de la création d’un fonds d’aide et d’assistance aux gabonais de l’étranger par un projet de loi que je vais soumettre au gouvernement dans les jours à venir, des réactions se sont multipliées. Au total, nous avons reçu et continuons de recevoir des encouragements, même si (liberté de pensée oblige) certains ont émis des réserves ou des doutes sur la pertinence d’un tel projet.

Dans tous les cas, nous voulons retenir l’essentiel: ce projet, une fois adopté, devrait contribuer à mieux accompagner nos compatriotes de la diaspora, composée pour l’essentiel d’étudiants et de stagiaires, et qui se trouvent parfois confrontés à de réelles difficultés, lorsqu’ils ne doivent pas faire face à des situations de détresse.

Chaque année, les services extérieures de l’Etat, à travers nos missions diplomatiques et postes consulaires, enregistrent des centaines de demandes d’aide et de soutien.

Bien souvent, faute de ressources prévues à cet effet, nous recourons à l’intervention du Président de la République. Fort heureusement, sa générosité nous a permis de répondre à certaines urgences. Faut-il continuer sur cette voie ?

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La récente apparition de l’épidémie de coronavirus en Chine a encore révélé la faiblesse de notre dispositif d’aide et d’assistance à nos compatriote vivant à l’étranger puisqu’il a fallu, là également, recourir à l’intervention et à la générosité du Président de la République.

Tout en lui renouvelant notre gratitude pour son action constante en faveur de ses compatriotes, il nous semble que notre responsabilité est de proposer la mise en place d’un mécanisme dédié. Ce d’autant plus que la constitution de la République gabonaise nous en fait obligation. L’article 1er du Titre préliminaire des principes et des droits fondamentaux dispose en effet que « tout citoyen gabonais séjournant ou résidant à l’étranger bénéficie de la protection et de l’assistance de l’État, dans les conditions fixées par les lois nationales ou les accords internationaux ».

Le projet que nous déposerons est donc une réponse à cet impératif constitutionnel.

D’ores et déjà, nous voulons remercier les compatriotes qui ont publiquement marqué leur soutien à cette initiative, mais aussi ceux de la diaspora qui ont commencé à nous faire parvenir leurs propositions via les plateformes sociales du Ministère des Affaires Étrangères.

Alain-Claude Bilie-By-Nzé.

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