Des Institutions Fortes et des Dirigeants Intègres, Gages d’une nouvelle
Constitution Réussie
Alors que le Gabon s’apprête à se doter d’une nouvelle Constitution, les espoirs de transformation du pays reposent autant sur le texte fondamental lui-même que sur la qualité des hommes et des femmes qui seront chargés de le mettre en œuvre. Car au-delà de l’aspect juridique, c’est bien la capacité des futurs dirigeants à incarner les valeurs et les principes constitutionnels qui fera la différence.
Le constat est sans appel : une bonne Constitution ne suffit pas si elle n’est pas portée par des institutions fortes et des élites intègres. L’histoire a montré que même les textes les plus ambitieux peuvent être vidés de leur substance lorsqu’ils sont aux mains d’individus malhonnêtes ou de structures défaillantes. C’est pourquoi le Réseau AsCom insiste sur l’importance cruciale du volet « gouvernance » dans la réussite de cette réforme constitutionnelle.
Des institutions fortes, garantes de la démocratie
Au-delà du simple changement de Constitution, le Gabon doit entreprendre une véritable refondation de ses institutions. Trop longtemps affaiblies par les dérives du passé, ces dernières doivent retrouver leur indépendance et leur capacité d’action pour jouer pleinement leur rôle de contre-pouvoirs.
« Nous ne voulons plus de ces parlementaires qui faisaient simplement le jeu du pouvoir exécutif », affirme le Coordinateur Général du Réseau AsCom. « Chaque institution doit être en mesure de remplir sa mission avec intégrité, sans subir les ingérences d’autres entités. C’est la condition sine qua non pour que la nouvelle Constitution devienne réalité sur le terrain. »
Cela passe notamment par le renforcement du pouvoir judiciaire, garant de l’État de droit, mais aussi par la valorisation du rôle du Parlement en tant que véritable force de contrôle et de proposition. Les citoyens doivent également disposer de recours efficaces pour faire entendre leur voix et faire respecter leurs droits.
« Nous voulons des institutions fortes, indépendantes et impartiales, qui servent l’intérêt général et non les intérêts partisans ou personnels », insiste le Coordinateur Général. « C’est la seule façon d’éviter les dérives du passé et de donner tout son sens à cette nouvelle Constitution. »
Des dirigeants intègres, au service du peuple
Mais l’enjeu ne se limite pas seulement à la refondation institutionnelle. Il réside également dans la capacité à attirer et à former une nouvelle génération de dirigeants, animés par un esprit de service public et de respect de l’éthique.
« Nous ne voulons plus de ces hommes et femmes politiques qui ne pensent qu’à leur intérêt personnel ou à celui de leur clan », martèle le Coordinateur Général. « Nous avons besoin de leaders intègres, compétents et dévoués au bien-être de tous les Gabonais, sans exclusive. »
C’est sur ces nouvelles élites, incarnant les valeurs de la nouvelle Constitution, que repose l’espoir d’un Gabon réconcilié avec lui-même et tourné vers l’avenir. Leur exemplarité, leur probité et leur sens du bien commun seront les garants de la réussite de cette réforme fondamentale.
« Peu importe la qualité du texte constitutionnel, s’il n’est pas porté par des hommes et des femmes à la hauteur, il restera lettre morte », conclut le Coordinateur Général. « C’est pourquoi nous devons accorder autant d’importance à la refonte de nos institutions qu’à la refonte de notre classe dirigeante. C’est le seul moyen de donner tout son sens à cette nouvelle Constitution. »
Ainsi, le Réseau AsCom appelle de ses vœux une véritable « révolution des mentalités », capable de transformer en profondeur la gouvernance du Gabon. Car c’est de cette transformation des esprits que dépend en définitive la réussite de ce nouveau projet constitutionnel.