GABON/ vente illégale de la maison du premier Président gabonais à un Libanais :

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Le Gabon, actuellement sous le gouvernement de transition après une période tumultueuse, fait face à un scandale retentissant qui soulève de nombreuses questions sur la protection du patrimoine national et le respect de la loi. Au cœur de cette affaire se trouve la vente de la maison du premier Président gabonais, feu Léon Mba, par son petit-fils, à un acquéreur libanais.

Selon les informations, le petit-fils du Président Mba a décidé de vendre cette demeure historique à un sujet libanais, malgré l’Article 28 de la Charte de la Transition du 4 septembre 2023 qui stipule clairement que « la vente des terres aux non nationaux est interdite en République Gabonaise ». Cette décision soulève de vives inquiétudes au sein de la population gabonaise, qui considère cette transaction comme une violation flagrante de la loi en vigueur.

La maison du premier Président gabonais devrait être considérée comme un bâtiment colonial faisant partie intégrante du patrimoine national et devrait être protégée en tant que telle. Cependant, le fait qu’elle ait été vendue à un étranger, en pleine période de transition gouvernementale, soulève de sérieuses interrogations sur la capacité du gouvernement à faire respecter ses propres lois et à protéger les biens historiques du pays.

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L’Article 28 de la Charte de la Transition a été spécifiquement conçu pour empêcher ce type de situation, où des étrangers s’approprient des terres et des biens appartenant aux citoyens gabonais. Cette mesure vise à préserver la souveraineté du pays et à empêcher toute forme de spoliation des propriétés nationales.

Le gouvernement de la transition a l’obligation de se saisir de cette affaire et de prendre les mesures nécessaires pour annuler cette vente illégale. Il doit faire preuve de fermeté et d’engagement pour montrer qu’il est capable de protéger le patrimoine national et de faire respecter la loi. Le peuple gabonais attend du pouvoir de transition qu’il agisse avec diligence et responsabilité pour éviter que de telles situations ne se reproduisent.

Si le gouvernement de transition ne réagit pas de manière ferme et rapide, cela pourrait susciter des interrogations au sein de la population sur la réelle volonté du pouvoir de transition à défendre les intérêts du pays et de ses citoyens. Les Gabonais attendent de leurs dirigeants qu’ils prennent leurs responsabilités et qu’ils mettent un terme à ces pratiques qui portent atteinte à la souveraineté nationale.

En outre, le fait qu’un membre de la famille du premier Président ait pu vendre la maison familiale à un étranger, sans que les autres membres de la famille ne soient au courant, soulève des questions sur la transparence et la bonne gouvernance au sein même de la famille présidentielle. Cela renforce la nécessité pour le gouvernement d’intervenir rapidement pour rétablir la légalité et la protection du patrimoine national.

En conclusion, le scandale de la vente de la maison du premier Président gabonais à un Libanais est un acte inacceptable qui porte atteinte à l’héritage national et à la souveraineté du pays. Le gouvernement de la transition a le devoir de réagir avec fermeté, de faire annuler cette transaction illégale et de prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher que de telles situations ne se reproduisent. La crédibilité et la légitimité du pouvoir de transition sont en jeu, et le peuple gabonais attend des réponses et des actes forts pour la protection de son patrimoine.

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