TRANSITION : UNE NOUVELLE VIE COMMENCE AU GNOUF POUR LE FILS D’ALI BONGO ET SES CAMARADES. 

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Les sulfureux et célèbres camarades de la « Young Team entame  inévitablement une nouvelle ère de leur  existence avec cette décision d’incarcération a la prison centrale de la capitale gabonaise .Sous le règne de son père Ali bongo, Nourredine et ses potes constituaient la très puissante et influente jeune garde qui gravitait autour de l’ancien président Ali Bongo Depuis hier mardi, ils ont été placés sous mandat de dépôt par le procureur de la République

Nouredine et ses potes sont poursuivis pour détournement de fonds, falsification de la signature du président de la République ou encore trafic de stupéfiants.

La descente aux enfers se poursuit pour la tristement célèbre et ex puissante «Young Team». Interpellés dans la nuit du 30 août par l’armée ,Noureddine Bongo et ses camarades encore appelés les collégiens du Palais du bord de mer étaient présents hier soir devant le juge d’instruction de la Cour spéciale criminelle de Libreville. 

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Entendus pour les faits de haute trahison contre les institutions de l’Etat, détournement massif des deniers publics, malversations financières internationales en bande organisées, faux et usages de faux, falsification de la signature du président de la République, corruption active et trafic de stupéfiant, Noureddine Bongo, Abdoul Oceni, Mohamed Ali Saliou et Ian Ghislain Ngoulou ont été placés sous mandat de dépôt et écroués à « Sans famille ».

Selon les témoignages de plusieurs personnes présentes hier au tribunal, dès l’annonce de la décision du placement sous mandat de dépôt, Noureddine Bongo Valentin aurait fondu en larmes, indiquant « qu’il n’avait pas volé l’argent ». Une triste et légitime fin pour ceux qui pendant 3 ans avaient violé les lois de la République et marché sur la sacralité des institutions parce que se sentant intouchables. 

Le fils d’Ali Bongo avait été coordinateur à la présidence puis conseiller stratégique de son père au parti PDG, et certains le présentaient comme un successeur potentiel. Le voilà donc derrière les barreaux.

Une dizaine de hauts responsables ont également été entendus hier, mardi, par le procureur. Ils avaient été arrêtés après le coup d’Etat du 30 août. La plupart étaient accusés de « haute trahison contre les institutions », « détournement de fonds publics », « malversation financière internationale en bande organisée », « faux et usage de faux », « falsification de la signature du président », « corruption active » ou encore « trafic de stupéfiants ».

La magistrate, Leïla Biam, les a donc tous auditionnés jusqu’à tard dans la soirée. La plupart ont été placés sous mandat de dépôt et incarcérés. Toutefois, selon une source judiciaire, Steeve Nzegho Dieko a lui été assigné à résidence.

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