HOMMAGE A CHAMBRIER / UN COMMUNIQUÉ DE CONDOLÉANCES NAIVEMENT TROP VITE MOQUÉ….
PAR / Christian MOUNGUENGUI .
Henri MINKO par son communiqué de condoléances a montré la lune. Malheureusement, les réactions suscitées indiquent plutôt que c’est son doigt qui est regardé.
1- Henri MINKO par la formulation de son communiqué a d’abord tenu à étaler un lien d’amitié voire de fraternité entre lui et Dr Chambrier….
2- Henri MINKO par la forme de son communiqué, semble avoir tenu à rappeler les combats communs gagnés par lui et l’illustre disparu. Combat de la réussite universitaire, combat de la carrière administrative et combat de l’engagement politique.
3- Henri MINKO, en étalant diplômes et titres, pose implicitement le débat entre la culture élitiste de son époque et l’actuelle époque où le Master se délivre dans des maisons d’habitation converties en établissements d’enseignement supérieur aux noms souvent pompeux.
4- Henri MINKO qui, sans doute a dû lire Chateaubriant dans Mémoires d’outre-tombe, a comme voulu redire avec cet auteur que « les pères sont partis. Il ne reste que des baladins ».
Toutefois, l’observateur naïf de l’Agora local que je suis pense que cette sortie sous cette forme de Henri MINKO est aussi une occasion de rappeler la saine concurrence ayant prévalu entre lui et son frère Jean François Ntoutoume Émane.
Il s’agit de ce fait d’un « bipage » de Henri Minko envers Jean François Ntoutoume Emane avec pour alibi le décès de leur cher frère POTCHO….
Je ne serai donc pas surpris que Jacky Mille Diplômes réquisitionne une pleine page de L’Union pour faire l’éloge de POTCHO son frère et rappeler à qui voudra qu’il reste Jacky Mille Encyclopédies.
Au finish, la morale de tout cela est unique : POTCHO est de la race de ceux qu’on ne pleure pas mais qu’on célèbre avec hauteur et élégance.
Henri comme Jean François sont à ranger dans la catégorie des Gentleman restés constants et cohérents avec eux-mêmes.