Au moment où la tradition gabonaise semble perdre du terrain au profit des tendances venus d’ailleurs,
« Le dimanche tradi moderne » apparait desormais comme un espoir pour la sauvegarde de notre identite
Ce concept apparaît à nos yeux comme un refus de la résilience, une résistance de certains esprits éclairés qui tiennent à la préservation de nos acquis auprès des plus anciens dans l’art.
Plus que jamais, la musique traditionnelle est menacée par la diversité d’un marché musical plein en genres de musique moderne. Devant cette réalité, musicologues et jeunes s’efforcent de préserver et de valoriser les traditions d’une musique gabonaise qui perd en valeur et en identite.
Ses soirées, qui sont des rendez culturelles entre la jeunesse et les artistes gabonais conscients, sont des moments de réappropriation et de renforcement de la culture de l’identité de tout un pays.
Au moment où des tendances complexes et hostiles à nos valeurs pénètrent en force dans notre environnement, stekouza , Big row , rodzeng et les autres prennent les armes pour la résistance.
Certaines nouvelles tendances en l’occurrence la ‘ntcham pervertissent la jeunesse avec une incitation à la consommation des stupéfiants et bien d’autres drogues qui créent des comportements violents auprès des jeunes Gabonais adeptes de ses styles de musique.
La musique, en tant que produit issu d’une société ou d’un contexte particulier, est reconnue pour être un support privilégié de l’affirmation identitaire. Elle est un des moyens les plus efficaces pour exprimer d’où l’on vient.
Par là même, elle constitue un marqueur d’unité culturelle très fort, en particulier au sein des groupes dispersés ou diasporiques
Nous encourageons la pérennisation de ses soirées « du dimanche tradi moderne, » qui sont des moments de détente, d’éducation, de sensibilisation, d’information et de culture propre à l’identité de notre pays, le Gabon.
