GABON 9 PROVINCES : ou est le miang des artistes ?
Menga m’essone est victime depuis quelques jours d’un tapage médiatique qui ne lui assure pas une bonne publicité.
L’institution Ministériel qu’il gère est accusé d’appauvrir les artistes prestataires au festival Gabon 9 provinces.
Les barricades érigées par les artistes gabonais réclamant leur cachet ont troubler la quiétude de Menga m’essone ce mercredi .
Arnauld Djoud et ses camarades ont séquestré et obligé le Ministre Menga à se réfugier dans son ministère pendant toute une journée.
À l’annonce de l’édition 2020 de ce festival, plusieurs artistes avaient refusé l’invitation du ministre protestant qu’il ne participerait plus jamais aux événements organisés par l’Etat gabonais tant que les autorités de la république ne respecteront pas leurs engagements vis-à-vis des artistes nationaux.
Puis l’édition 2020 du festival Gabon 9 Provinces s’est déroulée sous une forme peu chaleureuse et de façon virtuel pour des raisons liée au nouveau format que lui a imposé la situation sanitaire actuelle du Covid-19.
La fin de ce show virtuel est un mécontentement réel manifeste, il s’agitd’un grand nombre d’acteurs culturels gabonais qui ont décidé de ne plus jamais participer aux événements organisés par le ministère de la cultures tant que leurs droits ne seront pas respectés .
Dommage pour ceux qui avaient opté pour le « oui « à ce festival polémique.
D’autres par contre avait refuser de répondre à l’appel du ministre Menga pour des raisons d’éthique et de conviction.
Le divorce entre l’état et les acteurs culturels connaît une autre étape avec l’histoire du miang de (Gabon 9 provinces).
En effet, l’histoire donne aujourd’hui raison au groupe d’artistes qui avaient prôné le boycotte derrière Franck BAPONGA et les autres.
Le ministère de la Culture n’a pas toujours payé la facture de leur prestation au festival Gabon 9 Provinces dernier et la tension est haute.
Le silence de Monsieur Menga a ce sujet n’arrange pas une situation déjà catastrophique et polemique.
De nombreuses vedettes et grands noms du monde du spectacle gabonais se sont déchaîner ce 27 janvier sur le bâtiment du ministère de la Culture, bloquant toutes ses voies d’accès et hurlant toute la journée ‘’ on veut le miang, personne ne sort’’ :
C’etais assez pour alimenter de nombreux commentaires dans l’opinion et remettre sur la table le problème du statut de l’artiste gabonais.
La question est de savoir si l’artiste gabonais bénéficiera un jour de la reconnaissance mérité et des retombées du fruit de sa création de façon digne et pérenne ?
La problématique des droits d’auteurs peine à trouver satisfaction depuis des années au Gabon. Malgré plusieurs tentatives de résolution, les artistes n’en sont que rarement bénéficiaires. Ce qui fait souvent le lit de la colère et des revendications.
Le Gabon se doit de bénéficier d’un droit d’auteur ayant comme objectif de promouvoir la créativité. Car le droit d’auteur ne doit pas se contenter de protéger les anciennes créations, mais doit surtout encourager largement la création future et débloquer ainsi un marché gabonais de la culture.