vendredi 1er mai 2020 , En confinement, des manifestations syndicales s’organisent en ligne sous fond de grogne et ce jour est férié comme de tradition au pays des panthères .
La fête du Travail célébrée chaque 1er mai de l’année, a été interdite par le gouvernement gabonais afin de respecter les mesures de riposte contre la pandémie de coronavirus, a indiqué par un communiqué signé jeudi dernier le ministre du Travail.
Ce 1er mai 2020 ne respectera pas la tradition, aucune fête ni célébration dans les rues.
Aucun défilé civil pour l’ensemble des travailleurs. Cette année l’évènement est confiné pour cause de pandémie de COVID-19.
Le 1er mai sans ses rassemblements traditionnels est l’option du gouvernement.
C’est la première fois que cet évènement passe sous un grand silence au Gabon.
Le Gabon totalise 276 cas. Parmi ces cas, 67 personnes ont guéri de la maladie. 3 décès ont été enregistré. Les manifestations restent largement interdites.
Mais les syndicats appellent à d’autres formes de mobilisation afin d’annoncer leurs revendications au gouvernement.
La fête du travail a bien lieu en ce mai 2020, confinement ou pas. C’est la philosophie de ce 1er mai marqué par l’épidémie de coronavirus qui le privera de ses traditionnels défilés. Malgré impossibilité de battre le pavé cette année, les syndicats ont néanmoins trouvé d’autres moyens de célébrer cette fête du travail et de s’exprimer avec des manifestations en ligne tout au long de la journée.
Les grandes centrales syndicales gabonaises invitent à manifester, traditionnellement en hommage au mouvement ouvrier, mais aussi pour mettre en lumière les « invisibles de nos sociétés, qui continuent à travailler, le plus souvent au risque de leur propre vie » (caissiers, éboueurs et, bien sûr, soignants) réclamant des « revalorisations salariales et autres meilleurs conditions » par le biais de « pancartes et banderoles en envahissant les réseaux sociaux »