Élection a Dynamique Unitaire : Le mandat de trop de yama ?

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Avec des main levée pour un vote a l’unanimité , Jean Rémy Yama se fait réélire a la tête d’un mouvement qui lui colle désormais a la peau.

Les quatre principales confédérations syndicales qui font la dynamique unitaire au Gabon ont reconduit le président sortant.

Ce fut un scrutin sans suspense. Jean Rémy Yama était l’unique candidat a sa propre succès .

Certains l’accuse d’avoir verrouillé les instances de l’organisation pour empêcher l’émergence de toutes opposition interne .

Sa réélection et sa longévité a la tête de cet empire syndicale inquiète plus d’une personne

avec un score stalinien yama s’est de nouveau imposé tel dans un royaume , Mieux, à l’unanimité. Et pour cause, le vote n’était pas anonyme mais à main levée et Jean Rémy Yama était l’unique candidat.

la confédération syndicale s’est révélée incapable de peser sur les grandes réformes comme celle de la fonction publique ou le code du travail), M. Yama rempile donc à la tête de DU sans vraiment surprendre .

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Mr yama s’est employé, avec méthode, à écarter la concurrence et à faire taire les voix dissonantes. « Dynamique Unitaire est devenu très monolithique.

Parle t’on toujours de démocratie au sein de DU ?

Soit vous êtes avec Yama, soit vous êtes contre lui.

Et en ce cas, vous êtes mis de côté », constate avec regret un ex-membre du Bureau.

Ce militant de 20 ans, originaire de Port-Gentil, ne dit pas autre chose. « On se dirige vers une présidence à vie », croit savoir ce fonctionnaire de l’Education nationale.

Du pain béni en tout cas pour ses adversaires. « C’est cocasse. Jean Rémy Yama ne cesse de crier à la monarchisation du régime mais il fait exactement la même chose avec sa confédération », raille un député du PDG, le parti au pouvoir, spécialiste des relations sociales.

Mais Jean Rémy Yama n’est pas seulement contesté en raison de son maigre bilan. Le président de DU est régulièrement critiqué pour confondre action syndicale et militantisme politique.
L’homme est d’ailleurs très proche de Jean Ping, qui est soupçonné de le stipendier.

M. Yama est aussi pointé du doigt pour ses déclarations à l’emporte-pièce qui s’assimilent bien souvent à des fausses nouvelles. En juillet dernier, il n’avait pas hésité à déclarer sans rire : « Ali Bongo est mort ».

Quelque six mois plus tard, le président gabonais est fermement aux commandes du pays.

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