L’opinion fait état dune augmentation des cas de variole du singe, également connue sous le nom de Mpox, en Afrique et les inquiétudes du gouvernement de la Transition du Gabon sont grande d’où la a mis en place d’un ensemble de mesures stratégiques pour prévenir et contrôler l’éventuelle émergence de cette maladie sur son territoire.
Dans un communiqué officiel diffusé le 14 août 2024 par le ministère de la Santé, le gouvernement a détaillé son plan d’action rigoureux pour protéger la population gabonaise.
Notons que le Gabon à enregistrer son premier cas de Mpox (variole du singe) d’après la communication du jeudi 22 août par le ministre de la Santé, Adrien Mougougou.
Un Gabonais de 30 ans ayant récemment séjourné en Ouganda, pays touché par l’épidémie, présente des symptômes tels que la fièvre, fatigue et une éruption cutanée généralisée. Il a été hospitalisé et placé en isolement le 21 août. Son état est actuellement stable et les autorités sanitaires s’efforcent d’identifier les personnes ayant été en contact avec lui.
Adrien Mougougou a tenu à rassurer la population en soulignant que « la létalité de cette maladie n’est pas aussi importante » et qu’elle est « moins contagieuse que la Covid-19, notamment par voie aérienne ». Il a décrit les symptômes, principalement la fièvre, des douleurs et une éruption cutanée ressemblant à celle de la varicelle, mais plus étendue. Il a insisté sur l’importance d’éviter tout contact avec les autres en cas de lésions cutanées.
Le ministère de la Santé a réaffirmé sa vigilance et a mis en place un plan de préparation et de riposte depuis l’apparition de l’épidémie en République démocratique du Congo (RDC) en avril 2024. Des mesures de surveillance épidémiologique renforcées, la capacité de diagnostic au niveau national et un mécanisme de coordination multisectoriel ont été activés.
Le gouvernement appelle la population à rester calme, à ne pas céder à la panique et à respecter les mesures d’hygiène recommandées, notamment éviter le contact avec les animaux sauvages, bien cuire la viande de brousse et limiter les contacts physiques en cas de lésions cutanées.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment classé l’épidémie de Mpox comme une Urgence de santé publique de portée internationale (USPPI)