RETOUR DU PDG: un cauchemar pour les Gabonais dans leur quête de changement ?

0 459

Le samedi 12 octobre 2024, l’annonce du retour sur la scène politique du Parti Démocratique Gabonais (PDG), qui a régné sans partage pendant 56 ans, a provoqué un véritable séisme au sein de la population gabonaise. Loin d’avoir tiré les leçons de leur gestion désastreuse du pays, les anciens dirigeants du PDG semblent prêts à tout pour reconquérir le pouvoir, mettant ainsi en péril le fragile processus de transition engagé.

Germain, un jeune entrepreneur de 32 ans, ne cache pas son indignation : « Ce que je vois, c’est que ce parti ne veut pas lâcher le pouvoir. Ils sont prêts à tout pour rester aux commandes, alors qu’ils ont ruiné notre pays pendant des décennies. Maintenant qu’ils ne sont plus au pouvoir, il faut qu’ils acceptent d’être dans l’opposition et laissent d’autres gérer. »

Christina, une infirmière de 45 ans, abonde dans le même sens : « Nous en avons assez de ce parti ! Pendant toutes ces années, ils nous ont fait souffrir. Aujourd’hui, ils reviennent encore pour nous embêter. Qu’est-ce qu’ils veulent encore ? Ils doivent venir rendre des comptes pour toutes les violences et les fraudes électorales qu’ils ont commises. »

Pour Éric, un fonctionnaire de 52 ans, le soutien du PDG au Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) soulève de nombreuses interrogations : « J’espère que le Président de la Transition ne va pas tomber dans ce piège. Ce parti ne peut pas accepter de perdre le pouvoir et ses privilèges. Ils sont prêts à soutenir n’importe qui, du moment qu’ils restent au pouvoir. Il faut qu’ils acceptent d’être dans l’opposition et laissent les autres travailler. »

Jean, un ancien militant du parti d’opposition, a perdu un de ses proches lors des violences post-électorales de 2016. Pour lui, le retour du PDG est inacceptable : « Si j’étais à la place du Président de la Transition, je leur demanderais des comptes. On ne peut pas laisser passer ça. Ils ont passé leur temps à organiser des coups d’État électoraux. Si le CTRI ne nous avait pas libérés de cette dictature, nous serions toujours dans la souffrance. »

HeaderOlamBanner

Valeska, une étudiante de 22 ans, tient à remercier le Président Brice Clotaire Oligui Nguema pour avoir pris la décision de les libérer du joug du PDG. Cependant, elle met en garde : « Nous sommes avec vous, Monsieur le Président, mais ce parti qui veut revenir en force, le PDG, nous n’en voulons plus. Si vous travaillez avec eux, vous risquez de perdre la confiance du peuple. »

Jonas, un chômeur de 28 ans, interpelle directement le Président de la Transition : « J’espère que vous écouterez les cris du peuple. Nous ne voulons plus entendre parler de ce parti. Ils nous prennent la tête ! Si vous voulez travailler avec un parti politique, créez le vôtre, mais ne vous associez pas avec ceux qui ont trahi le peuple. »

Enfin, Michel, un retraité de 65 ans, affirme que les directives du PDG sur le référendum ne seront pas suivies : « Seulement s’ils nous disent de voter non, nous voterons oui. Mais ce n’est pas à eux de nous dire comment voter. Chacun a le droit de décider en fonction de ce qui est le mieux pour le peuple. Nous n’en voulons plus de ce Parti Démocratique Gabonais ! »

Face à cette vague de rejet populaire, le Président de la Transition et le CTRI se doivent d’écouter attentivement les voix du peuple. Ils ne peuvent pas ignorer les cris de douleur et d’espoir d’un pays qui aspire enfin à un véritable changement, loin de l’emprise de l’ancien régime.

Comme le dit la parole de Dieu dans la Bible : « Le Seigneur écoute les cris des pauvres, il n’oublie pas leur appel. » (Psaume 9:12) Il est temps pour les dirigeants de la transition de prêter une oreille attentive aux pleurs de ce peuple qui a tant souffert et de respecter sa volonté, en écartant définitivement l’ancien parti au pouvoir du processus de changement.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.