POLITIQUE/ Quand les vieilles habitudes peinent à céder la place au changement

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Depuis le changement de pouvoir au Gabon, certains citoyens peinent encore à s’adapter à cette nouvelle réalité. Pendant 56 ans, le régime Bongo-PDG a régné sans partage sur le pays, façonnant les mentalités et les habitudes des populations.

Désormais, avec l’arrivée d’un nouveau président, le défi est de taille : celui de rompre définitivement avec les anciennes pratiques et de s’inscrire dans une dynamique de changement et de développement.

Malheureusement, certains individus, ancrés dans leurs vieilles habitudes, persistent à vouloir perpétuer les anciennes logiques de pouvoir. Ainsi, on voit fleurir ça et là des associations de soutien au Président Brice Clotaire Oligui Nguema, dont le seul but semble être de se rapprocher du « nouvel homme fort » pour en tirer des avantages personnels. Ces groupuscules, loin de servir les intérêts du peuple, cherchent avant tout à se positionner auprès du pouvoir en place, espérant ainsi bénéficier de faveurs et de privilèges.

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D’autres, en revanche, dénoncent cette dérive et appellent à un véritable changement. Pour eux, le rôle des citoyens n’est pas de se prosterner devant le Chef de l’État, mais bien de l’épauler dans sa mission de redressement du pays.

Ils estiment que le nouveau Président a besoin d’associations et d’organisations de la société civile qui font preuve d’esprit critique, qui identifient les problèmes et qui proposent des solutions concrètes, plutôt que de simples groupes de flagorneurs.

Car, il ne faut pas l’oublier, le Président de la Transition n’est pas un monarque absolu, mais le serviteur du peuple. Son rôle est de travailler pour le bien commun, en associant l’ensemble des citoyens à la construction d’un Gabon nouveau. C’est dans cet esprit de co-construction et de participation active que le changement pourra réellement s’opérer, et non dans une logique de soumission aveugle.

Malheureusement, les réflexes hérités de l’ancien système ont la peau dure. Certains continuent à penser qu’il suffit de s’afficher publiquement comme soutien du Président de la Transition pour obtenir des faveurs. Ils n’ont pas encore compris que ce temps-là est révolu, et que désormais, le Chef de l’État attend de ses concitoyens qu’ils s’engagent concrètement dans le développement de leur pays.

C’est tout le défi qui attend le Gabon dans cette période de transition : arriver à se défaire définitivement des vieilles pratiques, pour embrasser pleinement une nouvelle ère de gouvernance, plus participative et plus responsable. Seule cette rupture franche avec le passé permettra de bâtir un Gabon réellement nouveau, tourné vers l’avenir et le progrès de tous.

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