COVID-19 AU GABON : Le confinement n’a été que partiellement bénéfique à l’environnement ?

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Ses deux mois d’activité réduite ont permis de réduire les émissions de gaz à effet de serre, Mais ils ont aussi encouragé la consommation de plastiques en tous genres, et mené à une recrudescence des dépôts sauvages dans notre environnement .

Les bilans sanitaire et économique de la crise du coronavirus s’annoncent terribles, avec pour horizon la plus grande récession depuis la Seconde Guerre mondiale. Celui pour l’environnement reste encore à faire, mais les premiers indicateurs montrent des effets contrastés.

Revue de détails de ce qui a changé après deux mois de confinement .

Les émissions de gaz à effet de serre ont été réduites de 30 % à 35 % durant le confinement, en grande partie grâce au freinage du trafic routier. Pour autant, rien n’est joué. « Il s’agit d’une baisse radicale mais qui repose sur une sobriété imposée et temporaire, et qui n’est pas souhaitable car elle n’est pas organisée, pas décidée », a fait remarquer une  climatologue recemment.

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Avec la fermeture de la majeure partie des déchetteries publiques au début du confinement, des collectivités ont constaté une recrudescence des dépôts sauvages, que ce soit des déchets du bâtiment, des déchets verts ou ménagers, des encombrants… Des masques, des gants usagers sont aussi jetés à même la rue.

La collecte des ordures ménagères a t’ elle été maintenue partout dans les grandes villes du Gabon ? , mais dans certaines villes  il y a eu un coup de frein au tri sélectif (en début de crise, près d’un centre sur deux a fermé) et une augmentation de l’incinération des déchets dans les foyers.

 la capacité de traitement des centres de tri est aujourd’hui évaluée à 90 %, mais les disparités restent fortes selon les régions.

Dans la capitale, l’absence des activités de tourisme et de restauration a entraîné une baisse de 38 % du tonnage collecté, selon l’adjoint à la propreté de la mairie de libreville .

Gants, surblouses, visières, palettes de vaisselle à usage unique, barquettes alimentaires… Du secteur médical à l’agroalimentaire, la crise sanitaire a remis le plastique sur le devant de la scène. « L’appareil productif tourne à plein régime. La production est d’environ 30 % supérieure à celle que nous connaissons d’ordinaire à cette période »,

Les consommateurs soucieux d’hygiène se sont aussi jetés sur les lingettes nettoyantes (faites de plastique). Au point de devenir un problème pour les canalisations et d’engendrer un surcoût pour des collectivités qui doivent les déboucher. 

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